Complémentaire retraire des hospitaliers : guide en ligne

retraite des hospitaliers

Le complément de retraite des hospitaliers ou CRH est une assurance retraite qui n’a pas de caractère obligatoire. Toutefois, la souscription est fortement recommandée pour constituer une retraite supplémentaire afin de préparer ses vieux jours. Comment ça marche ? Quelles sont les conditions pour en bénéficier ?

Complémentaire retraite des hospitaliers : c’est quoi au juste ?

Le complément de retraite des hospitaliers s’adresse aux fonctionnaires hospitaliers de toutes les catégories (personnels, agents, etc.) et leurs conjoints, concubins ou partenaires pacsés. Même en cas de cessation ou changement d’activité, ils peuvent y adhérer. Il permet de se constituer une retraite supplémentaire.

Le complément de retraite est versé sous différentes formes : capital, rente viagère ou combinaison des deux. En cas de besoin, l’association CGOS peut proposer une aide aux souscripteurs pour faire face à des situations particulières comme un accident, une catastrophe, etc. Toutefois, le montant doit être remboursé.

Depuis le 1er novembre 2020, le complément retraite des hospitaliers a changé en PER. C’est une nouvelle disposition de la loi Pacte qui donne la possibilité de transférer certains contrats d’épargne. Le PER permet de préparer la période de retraite afin de compenser la baisse de ressources. La formule permet de cotiser tous les mois en fonction des moyens financières des agents. En effet, le taux de cotisation peut aller de 2,5 à 5,5 % du salaire brut et il est possible de le modifier à tout moment sans interrompre le contrat. Pour plus d’informations, rendez-vous sur crh.cgos.info.

Quels sont les avantages du PER pour les agents hospitaliers ?

La CRH est plus souple par rapport aux autres solutions. De nos jours, il existe plusieurs modes de sortie que vous pouvez adapter en fonction de vos projets et vos objectifs. On tient également à noter que pendant la vie active, il est possible de débloquer l’épargne pour financer l’achat de sa résidence principale.

Le PER permet aussi de profiter de nombreux avantages fiscaux. En fait, les fonds versés sont déductibles du revenu global. Pour en bénéficier, il faudrait reporter le montant des cotisations dans sa déclaration annuelle. Le taux de cotisation est aussi au choix et il n’y a aucuns frais prélevés sur les versements effectués (ce qui n’est pas le cas avec les autres produits d’épargne) : 2,5 %, 3,5 %, 4,5 % ou 5,5 % du salaire brut. En vous prenant à l’avance, il est alors possible de vivre plus aisément après la retraite des hospitaliers. L’autre avantage du CRH est que les affiliés sont en mesure de modifier le taux à la hausse ou à la baisse à tout moment sur simple demande. Il n’y a d’ailleurs aucuns frais ni pénalités à prévoir.

Comment bien choisir un contrat CRH ?

Avant de souscrire une CRH, il faudrait être attentif à certains éléments pour profiter des meilleures offres : frais prélevés, frais de gestion, modalités de récupération, déductions fiscales et garanties en cas de décès avant ou pendant la retraite. En outre, vous avez le choix entre plusieurs modes de versement. Dans le cas d’un versement en capital, vous pouvez percevoir le montant de l’épargne avant de prendre sa retraite en une seule ou en plusieurs fois au moment de son choix.

De même, il est possible d’opter pour une rente trimestrielle à vie. C’est une bonne alternative pour faciliter la gestion de votre épargne. Une même somme sera versée jusqu’à votre décès tous les trimestres. La CRH peut aussi être versée comme une cagnotte. Dans ce cas, vous utilisez votre argent au gré de vos envies, il sera d’ailleurs revalorisé tous les ans. Enfin, le mix séduit de nombreux affiliés : vous prévoyez une sortie partielle en capitale et une rente trimestrielle à vie.

CRH : que faire en cas de décès de l’affilié ?

La garantie décès est intégrée automatiquement dans votre PER dès l’affiliation à la CRH. Si vous décédez avant la retraite, le capital sera versé aux bénéficiaires désignés dans le contrat : conjoint, enfants, ami, etc. Dès votre vivant, vous pouvez changer le nom du ou des bénéficiaires à tout moment sans frais.

Au moment de votre départ en retraite, deux solutions s’offrent à vous. Après l’activation de la retraite CRH, il est conseillé de souscrire l’option « réversion ». Ainsi, en cas de décès de l’affilié, une partie ou l’intégralité de ses droits sera reversée aux bénéficiaires désignés dans le contrat. Le taux peut prendre plusieurs formes : 60, 80 ou 100 %. Il faut cependant noter que le choix est irréversible, donc prenez le temps d’évaluer toutes les possibilités avant de vous lancer.

Bon à savoir : Les personnes pouvant profiter d’une option réversion du CRH du CGOS sont les concubins, conjoints et partenaires de Pacs de l’adhérent uniquement.

L’option « annuités garanties » quant à elle permet de désigner un ou plusieurs bénéficiaires à recevoir le montant de la rente jusqu’à la fin de la période garantie (25 ans maximum).